Beni, 11 mai 2022- La société civile brise son silence après l’attaque survenue la nuit du samedi au dimanche 8 mai 2022 au Camp “Blanquette”, situé au village Masisi, dans le groupement Mabilindey, secteur des Banyali Kilo, territoire de Djugu (Ituri).
Dans une sortie médiatique, mardi 10 mai, Denis Masiko, coordonnateur de cette structure à Mungwalu dément toutes les informations livrées par l’armée selon lesquelles ces civils auraient trouvé la mort lors des affrontements entre deux forces négatives notamment, Codeco et présumée auto-défense communément appelée Zaïre qui se disputaient le controle de ce site Minier. Cet acteur de la société civile qualifie ces propos des mensonges.
“[…] Comment le porte-parole qui est à Bunia, va-t-il dénoncer les choses qui se passent à Mungwalu. Je vous dit c’était pas au cours des affrontements entre Zaïre et CODECO, que les civils ont été tués. C’était une attaque des CODECO contre les civils dans ce camps”, dit-il à la presse locale.
L’acteur de la société civile regrette que jusqu’à présent l’armée n’est pas encore arrivée au lieu du drame pour repousser les assaillants qui circulent en électron libre dans ce carré minier près de Mungwalu. Il appelle les autorités de l’état de siège à vite agir avant que les miliciens n’attaquent la commune.
Il faut dire que l’armée qui réagissait après cet incident sécuritaire a accusé deux groupes armés locaux dont les CODECO et Zaïre d’être auteur de ce massacre pendant qu’ils s’affrontaient pour le contrôle de ce carré minier.
Roger KAKULIRAHI