Beni, 22 juin 2022- La Société civile du Nord-Kivu a exprimé son désaccord sur le déploiement d’une nouvelle force régionale au-delà de la brigade d’intervention de la Monusco, dans l’Est de la RDC, pour combattre les groupes armés négatifs actifs dans cette partie depuis des décennies.
A en croire Edgar Mateso Katembo, vice-président de cette force vive au Nord-Kivu, encouragé la venue d’autres autres forces qu’il qualifie de trop surtout constituer des pays soutenant des groupes armés à l’Est du pays, est une imprudence qui pourrait conduire à la balkanisation du pays.
“Nous sommes désolés de constater que la RDC, a raté l’occasion d’or pour accuser officiellement le Rwanda, devant ses pairs afin qu’il soit sanctionné en tant qu’agresseur de la RDC et en tant qu’un pays soutenant les terroristes. Notre pays ne devrait pas commettre cette imprudence d’accepter le déploiement d’une force régionale, constituée essentiellement par ses détracteurs. Il s’agit inutilement d’une force de trop aux coter d’autres forces inefficaces dont les l’UPDF, déjà au pays et les casques bleus de la Monusco, sous toute ses forces”, dit-il, avant de poursuivre
“Nous sommes conscients que le problème de la RDC, n’est pas un problème des forces ni d’effectifs, mais plutôt un problème d’hommes ayant infiltrés notre armée depuis le Rwanda”.
La société civile déplore le fait que le cessez-le-feu, décrété par ce conclave consacre également l’illégalité dans la mesure où les chefs d’états de l’EAC, demandent aux rwandais du M23 de réoccuper leurs anciennes positions comme s’ils étaient propriétaires d’une partie de la RDC.
“Voila, pourquoi la société civile demande au Parlement congolais de s’abstenir d’entériner ces décisions, et demande au gouvernement de s’assumer en tant que pays souverain avant que la population ne prenne des mesures d’auto-prise en charge”, a chuté Edgar Mateso Katembo.
Roger KAKULIRAHI