Kinshasa, 16 juillet 2022- Énième mission officielle en République Démocratique du Congo, d’une dizaine de femmes venues des pays de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), de l’Union Africaine, soutenue par ONU femme.
Conduite par la présidente honoraire de la République Centrafricaine Catherine Samba Panza, cette mission qui est arrivée à Kinshasa depuis le 11 juillet à eu des échanges avec différentes personnalités du pays, dont le premier ministre Sama Lukonde, acteurs de la société civile, des associations des femmes leaders, des jeunes et tant d’autres.
La raison de la visite de cette mission est celle de mener un plaidoyer pour une meilleure participation politique des femmes, leur implication dans les pourparlers de paix de Nairobi ainsi que leur apport dans la lutte pour la promotion de la paix et la sécurité, conformément à la résolution 1325 de l’ONU.
Une troisième au pays de Félix Tshisekedi, afin d’évaluer également les avancées obtenues lors des deux précédentes missions effectuées en RDC.
Chez Bintou Keita de la Monusco, les échanges ont porté sur les éléments de plaidoyer à présenter aux décideurs congolais, impliqués dans ce processus.
Catherine Samba Panza a souligné qu’il est temps de changer le narratif des femmes qui se sont longtemps victimisées.
“Il est temps que les femmes agissent, il est temps que les femmes posent des actions, il est temps que les femmes prennent des initiatives. Les femmes doivent s’engager dans cette nouvelle dynamique d’action et ne plus être dans la passivité et de subir les décisions des autres”, a-t-elle dit.
En outre, la cheffe de la délégation de FemWise Africa a soutenu que les statistiques sont claires : les femmes sont majoritaires dans le monde et qu’il est difficile et impensable de parler de paix et de développement en Afrique sans les impliquer à tous les niveaux.
Pour Bintou Keita, cheffe de la Mission onusienne en RDC, la est pérenne lorsque les femmes y participent
“La paix ne peut être durable sans les femmes. Il est temps de faire en sorte que cette question de la participation féminine soit systématiquement prise en compte dans l’agenda des décideurs”, a-t-elle déclaré devant la délégation.
Elle a également insisté sur le fait que lorsqu’elles sont considérées, les femmes apportent un plus et constituent un atout majeur à la construction d’une paix durable.
“Nous nous réjouissons d’accompagner cette importante mission qui vise à renforcer l’inclusion et la prise en compte des besoins des femmes congolaises, dans les processus en cours de paix, politiques, et de désescalade des tensions et de promotion de la réconciliation entre les populations de la région des Grands Lacs”.
Makambo Bernetel