Kinshasa, 18 juillet 2022- Au cours de son point de presse tenu ce lundi, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale a annoncé la création de son parti politique Alliance pour le Changement (AC). Un parti politique qui fera opposition à l’UDPS, où Kabund était pourtant président a.i.
Malheureusement pour Kabund, l’AC n’a pas encore épuisé ses démarches administratives.
Cet élu du peuple accuse le ministère de l’intérieur de ne pas lui avoir délivré l’arrêté d’enregistrement pour le fonctionnement de son parti. Et ce, 34 jours après avoir formulé la demande depuis le 14 juin de l’année en cours.
“Nous sommes tenus de vous informer que jusqu’ici, le régime en place ne nous a pas encore délivré l’arrêté d’enregistrement pour nous permettre de fonctionner, alors que nous avons introduit la demande d’enregistrement de notre formation politique depuis le 14 juin 2022, au cabinet du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur. Après l’examen du dossier, ses services l’ont déclaré conforme à la loi n°04. Vu ce refus d’enregistrer notre parti, nous avons décidé de fonctionner conformément aux dispositions pertinentes de l’article 14 de ladite loi. A ce jour, le parti est donc d’office fonctionnel au regard de cette loi”, a dit JM Kabund.
Et d’ajouter que : “Alliance pour le changement se veut le champion de la pratique de l’équité, de la justice et du droit, de la protection et la sécurité sociale, ainsi que de la quête permanente du bonheur partagé. En réalisant un équilibre intelligent, entre l’état, le patronat et le salarié, en mettant en œuvre des mécanismes nouveaux de redistribution équitable des richesses du pays, et de contrôle des finances publiques tout en combattant la corruption, l’impunité, le tribalisme, le trafic d’influence, le clientélisme, le népotisme, et le laxisme baillant, dans la gestion de la chose publique”.
Également, poursuit-il, ce parti vise à former des unités de lutte et à renforcer des unités des jeunes aux valeurs citoyennes et au service national, à réformer le système de l’éducation, des institutions publiques sociales, à propulser la culture la pêche et l’élevage pour renforcer notre capacité à l’autosuffisance alimentaire, à promouvoir l’entrepreneuriat local afin de booster l’émergence des petites et moyennes entreprises du pays vers l’industrialisation.
Makambo Bernetel