Kinshasa, 18 juillet 2022- Le monde entier a célébré dimanche 17 juillet, la journée mondiale de la justice internationale. Elle marque la signature du statut de Rome en 1998, donnant naissance à la cour pénale internationale (CPI).
A l’occasion de cette cette journée, le club des Auditeurs des droits de l’homme ( CADH), une organisation oeuvrant au Nord-Kivu dit avoir constaté que depuis 1998, l’année de l’adoption du statut de la CPI coïncide avec le début des crimes de guerres, d’agression et contre l’humanité en République démocratique du Congo.
Pour l’organisation, l’injustice internationale que subit la RDC suite à son sous-sol riche en minerais et sa position géographique au centre de l’Afrique l’attirent beaucoup d’ennuis. Ainsi, le CADH estime qu’il est plus nécessaire et urgent qu’une Cour pénale internationale spéciale pour la RDC soit créée. Elle pourra, souligne-t-il, s’occuper spécialement et sans complaisance de tous les crimes commis dont ceux répertoriés dans le rapport mapping.
Le CADH rappelle tout de même que le pays étant membre des Nations Unies devrait bénéficier de la justice internationale et réparations face aux crimes. Il cite notamment des crimes de génocide, crimes liés à l’exploitation des ressources naturelles, des crimes de guerre et crimes contre l’environnement. Pour ce faire, il a appelé le gouvernement congolais à revendiquer ce qui lui est de droit des organisations internationales dont la RDC est membre.
“Que le gouvernement congolais revendique tous les avantages et droits liés à tous les traités et conventions internationaux ainsi que d’appartenance à toutes les organisations comme l’UA , la SADEC , la CIRGL, l’EAC et dont la RDC fait partie”, peut-on lire dans un communiqué.
Magloire TSONGO