Beni, 19 juillet 2022- La ville de Beni, au Nord-Kivu, a vécu ce mardi 19 juillet, sa deuxième journée sans moto-taxi, décrétée par la plateforme des associations de Moto taxi de Beni, Butembo et Lubero (Nord-Kivu), pour décrier l’insécurité et la hausse vertigineuse du prix du carburant.
Depuis le matin des motos-taxis sont invisibles dans tous les parkings de stationnement des motos de toutes les communes, même à l’entrée des parkings publics notamment Beni-Butembo, Beni-Oicha, Beni-Kasindi et Beni-Mambasa.
Les usages de ces engins roulants ont été encore une fois contraints de faire les pieds. Seuls quelques particuliers sont encore visibles avec leurs engins de déplacement sur le boulevard et sur les artères principales de la ville.
Les finalistes qui passent l’Exetat ont parcouru de longs trajets pour atteindre leurs centres de passation des épreuves à pieds.
Ce mouvement débuté lundi a poussé certains conducteurs des motos dans plusieurs coins chauds de la ville jusque dans la soirée, à traquer quelques récalcitrants qui voulaient assurer le transport des personnes et leurs biens.
Le Maire de la ville de Beni a confirmé des dégâts humains enregistrés sans trop des détails lors de la première journée de cette grève. Le Commissaire Supérieur Principal Narcisse Muteba Kashale, qui s’est exprimée après une réunion avec les responsables du service de l’économie et la FEC, a déclaré que les responsables de ces incidents répondront de leurs actes devant la justice.
Roger KAKULIRAHI