Kinshasa, 26 juillet 2022-Thierry Monsenepwo, président de la Ligue de jeunes de la CCU, parti cher à Lambert Mende a, au cours d’une conférence de presse ce mardi, à Rotana Hôtel, fustigé les agissements banalisant des artificiers de l’opposition concernant l’agression rwandaise, sous couvert du M23 en RDC.
“Je vous invite à éveiller particulièrement votre attention sur le fait qu’en banalisant l’agression du M23, les artificiers de l’opposition jouent à fond le jeu de l’ennemi, allant jusqu’à emprunter leurs éléments de langage et leur argumentaire sophiste”, a-t-il déclaré.
A titre illustratif, il indexe l’intervention médiatique sur les ondes de TV5 d’Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, contestant la position du gouvernement concernant cette nébuleuse et préférant, dit-il, qualifié cette diplomatie de paranoïaque.
Pour lui, à travers cette lancée, “Il n’y a pas meilleure façon d’offrir une passe en or à l’agresseur”.
De même d’accorder au porte-parole du M23, le major autoproclamé Willy Ngoma, la parole aux médias proche de cette classe politique. Ce, dans le but d’induire l’opinion en erreur en présentant le chef de l’État, un de leur et aurait marché sur des prétendues promesses faites à ce groupe.
“Qu’il soit bien dit et mieux compris que le Président Félix Tshisekedi n’a jamais misé sur la belligérance pour accéder au pouvoir. Ceux qui ont dealé en son temps avec le CNDP et aujourd’hui avec le M23, sont connus de tous dans notre pays. Ouvrons l’oeil et le bon”, a-t-il avisé.
Cette pratique, fait-il observer, est également suivi, soutient-il, par le FCC, qualifié de nouveaux venus dans l’opposition ainsi que Jean-Marc Kabund et Franck Diongo qui font leur come-back.
En dépit de cela, ce cadre de l’union sacrée appelle la population à ne pas perdre de vue, que les agresseurs étiquetés M23 ne sont qu’une énième couverture de la présence militaire rwandaise en RDC.
Ce, en vue d’obtenir enfin l’annexion de certains territoires de l’Est de la RDC, tant convoités, conformément à un projet hégémonique et expansionniste qui remonte à 1962.
Cédric BEYA