Kinshasa, 16 septembre 2022- Il n’est pas à son premier scandale. Il gifle des citoyens en public, il récupère son bus offert à un club de football après avoir été chassé à sa tête, il se montre arrogant devant quiconque oserait lui aborder…
C’est le “tout puissant” conseiller du Chef de l’État : “Si je demande au président quelque chose, il donne (…). Moi, c’est le président… Le président ne fait pas d’affaires directement”.
Pris par son propre piège par des pseudos investisseurs, l’homme montre son vrai visage, touchant même à la dignité du président de la République, en affirmant haut et fort “que c’est lui qui aurait financé sa campagne électorale en 2018”.
Il donne des garanties, tout en voulant se rassurer de quelque chose : “Si nous faisons des affaires ensemble, je prendrai mon… pourcentage de l’investissement et je gagnerai de l’argent”.
Il parle bien anglais, et tente de convaincre ses interlocuteurs dans une vidéo qui a fuité sur les réseaux sociaux : “la société ne sera pas à mon nom, car je suis un politically exposed person (…). Nous avons des trusts qui sont sur l’île Maurice, nous avons différentes façons de le faire, mais généralement nous mettons les noms des personnes que nous contrôlons dans le pays. Mais c’est nous qui dirigeons. […] Je suis toujours derrière”.
Vidiye Tshimanga affirme être propriétaire d’une entreprise minière (COBAMIN) qui serait en partenariat avec Ivanhoe Mines.
“Avec Ivanhoe, ils ont 80%, j’en ai 20 (…). Mes 20% sont divisés en deux, donc vous avez 10%, c’est COBAMIN – ma société. Les autres 10%, parce que dans la loi minière, vous avez l’obligation d’avoir une personne congolaise dans la société… Cette personne congolaise est quelqu’un que nous avons choisi”.
Félix Tshisekedi continue d’être rendu “impropre” par son propre entourage ; des gens qu’il a donné toute sa confiance afin de servir le peuple congolais, mais hélas ; c’est leurs propres intérêts qui comptent.
Makambo Bernetel