Kinshasa, 28 septembre 2022- En tournée américaine, l’opposant congolais Martin Fayulu était face à la communauté congolaise et quelques journalistes vivant au Canada, afin d’échanger sur des questions d’intérêt national.
Au cours de ces échanges, le leader de l’Ecide a promis de tout mettre en œuvre pour que l’infraction “outrage au chef de l’État” ne puisse plus exister en République démocratique du Congo. Ce, une fois élu président de ce grand pays au cœur de l’Afrique.
“Il n’y aura déjà plus l’offense au chef de l’État. Vous appelez ça outrage au chef de l’état ? Il n’y aura plus ça. C’est pourquoi, il faut continuer à parler, continuer à se documenter…”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Martin Fayulu a insisté sur la nécessité d’avoir des dirigeants légitimes, afin de mettre fin aux différentes crises qui sévissent au pays.
Il a également insisté sur la tenue de bonnes élections en 2023, tout en dénonçant le fait que Félix Antoine Tshisekedi, actuel Chef de l’État, a déjà la main mise sur la Cour Constitutionnelle et la Centrale électorale.
“Il faut tout faire pour que les élections soient crédibles, envoyer les experts pour contrôler le processus dès à présent, il ne faut pas attendre (…) Deuxièmement, mettre toutes les parties prenantes ensemble pour qu’elles se conviennent des règles de jeu. Si les parties prenantes ne se mettent pas ensemble, si c’est quelqu’un comme aujourd’hui Monsieur Tshisekedi qui a déjà la Cour Constitutionnelle, qui a déjà la CENI, qui a une loi électorale taillée à sa mesure, à sa demande, on ne pourra pas avoir des élections crédibles”, a-t-il lancé.
Makambo Bernetel