Goma, 11 octobre 2022- Le monde entier a célébré, lundi 10 octobre, la journée internationale contre la mort. À l’occasion, le Réseau des associations de défense des droits de l’homme et militants abolitionnistes de la peine de mort (RADHOMA), une organisation oeuvrant au Nord-Kivu a réfléchi sur le lien entre la tourture et le recours à la peine de mort.
Dans un communiqué, le RADHOMA note qu’au regard du moratoire qui existe en République Démocratique du Congo de ne plus exécuter le condamné à la peine de mort, que cette peine démontre l’insuffisance des mesures dissuasives envers le délinquant qui commet en répétition des crimes.
Célébrée sous la thématique “la peine de mort un chemin pavé de torture, journée qui est consacrée à la réflexion sur le lien entre la torture et le recours à la peine de mort où d’autres peines ou traitements cruels , inhumains, dégradants”, la journée mondiale contre la peine de mort devrait interpeller nombreux pays qui n’ont pas encore abolis la paine de mort insiste l’organisation.
Pour ce faire, le RADHOMA Nord-Kivu invite le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités pour faire adopter la loi d’abolition de la peine de mort dans le code pénal congolais comme une peine inhumaine et cruelle.
Le RADHOMA sensibilise au même moment l’opinion nationale qu’internationale sur la nécessité de créer un monde sans peine de mort par le respect du droit sacré à la vie conformément aux articles 16 et 61 de la constitution congolaise.
Magloire TSONGO