Kinshasa, 28 octobre 2022 – Marie Branser, judokate d’origine allemande, victime des plusieurs faits décevants de la part de la fédération de judo de sa patrie, tourne le dos à la RDC et opte pour la Guinée.
Escroquerie, racisme, négligence, etc… tels sont les maux qui ont causé cette rupture entre la fédération congolaise de Judo (FENACOJU) et la double championne d’Afrique. Tous ceux-ci, sous un regard impuissant et complice du comité olympique Congolais (COC) et du Ministère des sports et loisirs, apprend-t-on appris chez nos confrères de “Leopardsportafrique”.
Mais dans un autre sens, il s’avère vrai que la Judokate âgée de 29 ans s’était soulevée il y a de cela plusieurs mois. Cette motivation a été même au centre de sa rencontre infructueuse avec le ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde et l’Union africaine de judo.
“Le président par intérim de la FENACOJU, monsieur Bobo Mbongo et l’athlète Lebeau, actuel vice-président ont escroqué une voiture à l’ex entraîneur de l’équipe nationale Petro Gherres. La voiture d’une valeur de 15.000 euros avait été mise à la disposition de l’équipe nationale de Judo pour vendre et financer les déplacements des athlètes dans les compétitions africaines.” lit-on encore chez “Leopardsportafrique”
La RDC a perdu un élément capital dans cette discipline chère à Jigorō Kanō. Car Marie Branser est la première et seule judokate congolaise à avoir ramené deux titres de championnes d’Afrique en moins de 78 kg à la RDC et une qualification directe aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Roland MAKIESE