Kinshasa, 10 novembre 2022- La conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a, à l’issue d’une assemblée plénière extraordinaire tenue à Kinshasa, du 7 au 9 novembre, lancé un appel de mobilisation générale pour une marche contre la balkanisation du pays, dimanche 4 Décembre prochain.
Considérant la gravité du danger que court la République, les évêques catholiques affirment que l’heure est venue de se mettre debout pour sauvegarder l’intégrité territoriale du pays.
“L’heure est grave. Notre pays est en danger! Ne laissons pas balkaniser la RDC. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, ainsi que dans la diaspora, mettons-nous tous debout pour sauvegarder l’intégrité territoriale de notre Pays. A cet effet, nous invitons les chrétiens et les personnes de bonne volonté à jeûner, à prier, à poser des gestes de solidarité envers les déplacés. Aussi, nous convions tout le monde à marcher pacifiquement le dimanche 04 décembre 2022”, dit le communiqué de la CENCO.
Dans le même document, la CENCO loue la volonté et la détermination des forces armées engagés aux fronts pour la défense de l’intégrité du territoire national au prix de leur vie malgré la précarité des conditions dans lesquelles ils se trouvent.
Par ailleurs, tout en encourageant les efforts diplomatiques pour endiguer cette situation imposé en RDC depuis deux décennies, la CENCO estime qu’il importe également de mettre en place un cadre cadre national large, “au-delà des affinités politiques, afin d’évaluer les initiatives déjà prises en vue d’arrêter de nouvelles stratégies pour sauver la Nation”.
Ce faisant, ils se sont opposés à toutes négociations avec tous les groupes armés mais aussi leur intégration dans les systèmes de défense et de sécurité et ou dans les institutions du pays.
La CENCO reste cependant convaincue qu’avec une répartition équitable des richesses, la RDC parviendrait notamment par la réduction des trains des vies des institutions à renforcer les moyens de défense, moderniser, équiper conséquemment l’armée et bien motiver les forces de sécurité.
Cédric BEYA