Kinshasa, 17 novembre 2022- Un présumé traité en province du Nord-Kivu vient d’être transféré, jeudi 17 novembre, à Kinshasa pour être entendu au sein de l’agence nationale de renseignements (ANR).
Il s’agit de Blaise Pascal, chef de protocole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, posté occupé depuis une dizaine d’année.
Ce dernier est accusé d’être en connivence avec les rebelles terroristes du M23/RDF qui sèment l’insécurité dans la partie Est de la RDC. D’après des sources, les services d’intelligence ont intercepté ses appels téléphoniques avec les ennemis de la République.
C’est depuis mercredi 16 novembre qu’il a été saisi au sein de la direction province de l’agence nationale de renseignements du Nord-Kivu.
A en croire l’un de ses proches, souligne le média en ligne Actu.30, “son frère a été interpelé suite à son alerte faite au gouverneur de province sur la mauvaise situation sécuritaire qui prévalait à Kanyarutsina pendant que la délégation du médiateur de l’EAC (Communauté des États de l’Afrique de l’Est), Uhuru Kenyatta, voulait s’y rendre”.
Tout en dénonçant l’injustice autour de cette affaire, il appelle à sa libération afin de regagner son lieu de travail.
Il sied de rappeler que deux autres membres du cabinet du chef de l’État notamment le directeur de protocole ainsi le chef de la sécurité sont écroués à la prison centrale de Makala depuis plus d’une semaine.
Ils sont accusés d’avoir soutiré des photos d’une rencontre secrète entre le chef de l’État et un émissaire du président burundais pour le livrer au Rwanda. Un pays accusé d’être maître des terroristes du M23.
Cédric BEYA