Goma, 30 novembre 2022- Le Parti politique “Alliance pour le changement” (A.Ch) de Jean-Marc Kabund-A-Kabund a réagi sur la nomination des nouveaux maires des villes, administrateurs des territoires et bourgoumestres des communes urbaines.
Dans une déclaration lue par son porte-parole Ghislain Mwanji, mardi 29 novembre, A.Ch dénonce un coup d’Etat constitutionnel. Pour cette formation politique, la seule voie pour accéder au pouvoir est celle consacrée aux élections démocratiques.
“[…]l’Alliance pour le Changement dénonce un coup d’Etat constitutionnel de Mr. Félix Tshisekedi en complicité avec sa majorité de l’Union sacrée pour la nation , qui par ces actes inconstitutionnels et illégaux, ont décidé de prendre par force le pouvoir aux niveaux municipal et local et de l’exercer en violation des dispositions de la constitution. l’Alliance pour le changement rappelle au pouvoir de Tshisekedi qu’il n’existe aucune autre visite de prise de pouvoir comme de son exercice en dehors de celle consacrée par la considération à savoir la voie des urnes”, peut-on lire dans le document.
Le parti de Jean-Marc Kabund-A-Kabundu appelle les congolais à une mobilisation pour d’apposer à la dictature de Félix Tshisekedi et compte saisir la cour constitutionnelle.
Publication du calendrier électoral
Concernant le calendrier électoral dévoilé par la CENI, le camp de Kabund doute de l’organisation des scrutins crédibles et transparents au pays.
Par contre, cette formation politique insiste sur la candidature de Jean-Marc Kabund-A-Kabundu à la présidentielle de 2023.
“[…] Du point de vue technique, les opérations progammantes dans le calendrier électoral en l’occurrence l’enrôlement des électeurs , le nombre d’électeurs attendu et le timing révèlent une posture surréaliste et illusoire de la part de la CENI”, souligne-t-il.
Le parti de Kabund alerte la communauté nationale sur les préparatifs d’une fraude aux prochaines échéances électorales.
Ainsi, l’Alliance pour le changement considére par ailleurs les procédures judiciaires à l’endroit de son président comme l’expression d’une peur du pouvoir de Felix Tshisekedi.
Magloire TSONGO