Kinshasa, 19 janvier 2023- Le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a tenu sa première session ordinaire de l’année 2023, jeudi 19 janvier, sous la présidence de son chef hiérarchique Christian Bosembe, au sein du bâtiment de cette institution à Kinshasa.
Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour de cette séance plénière. Il s’agit entre autres de la motivation et compétence de la commission technique à proposer la note à adresser aux médias pour déposer leurs grilles des programmes au CSAC, aligné parmi les dossiers sous examen.
S’appuyant sur plusieurs dispositions réglementaires de cette institution de régulation, Mimie Engumba, présidente de cette commission a indiqué qu’il est stipulé que “tout média audiovisuel dépose sa grille des programmes auprès du Conseil. Cette grille se conforme au cahier des charges édicté par le Gouvernement, signé par l’impétrant et approuvé par le Conseil”.
Elle a également rappelé toujours selon les textes qu’il est demandé que les grilles des programmes des stations de radiodiffusion et/ou des chaines de télévision généralistes devrait obéir notamment à la répartition du temps d’antenne ci-après :
Actualités et Magazines d’informations : 35%. Éducation, promotion de la femme, jeunesse, santé et environnement : 25%
Culture, sport et détente : 20%
Économie et développement : 10%
Publicité : 10%.
Cette grille de programme, souligne-t-elle, est déposée au début chaque semestre. D’où, elle a sollicité de la plénière de statuer si cette attribution d’adresser la note relève du président et rapporteur ou plutôt sur le plan administratif de sa compétence afin de saisir les médias pour finalement se conformer à la loi.
Une décision est attendue dans les jours qui suivent pour inviter les médias à s’exécuter.
Dans cette même lancée de points analysés, le rapporteur adjoint du CSAC, Serge Njibu a présenté à la plénière sa proposition sur l’instauration d’un prix national de médias afin de récompenser ceux qui se distinguent par l’excellence dans l’exercice de ce métier.
Pour lui, cette proposition vaut sa raison d’être afin d’enlever au sein de l’opinion la connotation négative collée à la régularisation.
A cela, il a estimé qu’autant qu’ils sont appelés à sanctionner ceux qui se comportent, dit-il, en délinquants puisque n’observant pas la loi et la déontologie, autant il faudrait également primer ceux qui se distinguent dans l’excellence dans leurs productions médiatiques.
Cette proposition a été envoyé en commission adhoc pour amendement avant d’être traduite acte. La nouvelle plénière est programmée pour le mercredi 26 janvier 2023.
Cédric BEYA