Kinshasa, 24 janvier 2023 : Élu président de la République Démocratique du Congo à l’issue de l’élection présidentielle de décembre 2018, Félix Tshisekedi vient de totaliser 4 ans à la tête du pays, ce 24 janvier ; jour du passage civilisé et pacifique du pouvoir avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Cinquième président de la RDC, le dénommé “Fatshi Béton”, n’a que 365 jours pour quitter ou rester au pouvoir après les prochaines élections prévues en décembre 2023.
Mais pour y arriver, il faut présenter un bilan. L’homme des promesses doit faire mieux, car déjà plusieurs congolais mettent en doute son leadership en termes d’actions depuis son arrivée au pouvoir.
Ses lieutenants ne lui endossent pas la responsabilité de tout son bilan : “Tantôt c’est 2 ans de coalition avec le FCC de Joseph Kabila ; et de fois, c’est près de 2 autres années avec Ensemble de Moïse Katumbi”.
Le secrétaire général de son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS ), Augustin Kabuya, a pourtant très oeuvres de Fatshi dans sa tête, comme : “l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de l’école primaire ; l’ouverture du pays dans le concert des Nations ; l’augmentation du budget ; la liberté d’opinion et la réduction du nombre des groupes armés en RDC”. Ce, sans compter les nombreux chantiers routiers lancés dans plusieurs parties du pays.
Si le camp Katumbi ne veut pas entrer dans ce débat, le PPRD de Joseph Kabila refuse de se taire.
Pour Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint de l’ancien parti au pouvoir, le bilan de Tshisekedi est largement négatif, avec plusieurs cas d’illustrations tels que : “la dépréciation du Franc Congolais ; un processus électoral chaotique ; la situation sécuritaire alarmante avec l’arrivée des forces étrangères sur le sol congolais suite à l’occupation du M23 des territoires congolais ; la liberté d’expression pire avec l’arrestation des politiques pour leur opinion”.
Lui-même, Félix Tshisekedi, attend être réélu pour parachever l’oeuvre de la reconstruction lancée avec le projet de développement des 145 territoires ; poursuivre sa lutte contre la corruption et l’impunité ; remettre la dignité à l’homme congolais et continuer de donner la belle image de la RDC au niveau international à travers sa diplomatie agissante.
MAKAMBO Bernetel