Kinshasa, 23 février 2023- Amnisty international annonce l’ouverture d’une enquête contre le gouvernement congolais pour ce qu’il qualifie de “musèlement” de l’opposant congolais Adolphe Muzito, dans la province du Kwilu.
Dans une correspondance adressée, jeudi 23 février, au Premier Ministre Sama Lukonde dont une copie est parvenue à Dépêche.cd, cette structure déclare tenir l’Etat congolais “pour responsable des violations des droits humains et libertés politiques” à l’encontre de l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito dans cette province.
Pour Amnisty international, l’interdiction du rassemblement ainsi que de la conférence de cet acteur politique émane d’une décision du gouvernement congolais de museler cet acteur politique.
“Comme vous le savez, Monsieur Adolphe Muston’a pas tenu son rassemblement dans la ville de kikwit vendredi 17 février 2023 comme il avait prévu. Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs endroits dans la ville de Kikwit notamment à proximité du lieu où le rassemblement devrait se tenir. Ce qui est regrettable, votre gouvernement vient d’interdire la conférence de Monsieur Adolphe Muzito prévue à Université de Kikwit ce 17/2/2023. Ce qui porte à croire qu’il y a une décision de votre part visant à museler ce dernier”, peut-on lire dans cette correspondance.
Dans sa démarche Amnisty international s’inquiète en soutenant que “si le meeting des opposants sont empêchés, ce qu’il y a un sérieux problème de la mise en application de l’État des droits”, conclu la correspondance.
Cédric BEYA