Kinshasa, 29 mars 2023 – Le niveau d’arbitrage du tunisien Sadok Selmi, lors du match de la 4ème journée des éliminatoires de la CAN/Côte d’Ivoire 2023, laisse plusieurs couches en suspens.
Se sentant indigné sur l’expulsion de son avant-centre Cédric Bakambu, le patron du staff technique des Léopards, Sébastien Desabre, passe à la vitesse supérieure et veut à tout prix que la FECOFA s’engage dans cette affaire pour trouver gain de cause.
“J’ai demandé à la FECOFA d’écrire à la CAF pour demander le visionnage de la vidéo par la commission de discipline afin de supprimer le carton rouge de Cédric Bakambu. Nous ne pouvons pas permettre que les choses se passent de cette façon en Afrique.” a-t-il fait comprendre.
Plusieurs analystes sportifs pensent que les hommes en uniforme de cette rencontre ont commis un scandale.
“C’est ici que l’on doit voir le sérieux et la force de la Fédération Congolaise de Football Association. La plupart des congolais, comme on l’a constaté sur la toile, exigent au comité actuel de la FECOFA de saisir les instances compétentes quant à cette maltraitance imméritée que l’arbitre Sadok Selmi a infligée à la sélection de la RDC.” a laissé entendre Guylain Boba, chroniqueur sportif congolais.
Avant de continuer, “On se souviendra du zambien Gianni Sikazwe lors de la dernière CAN, quand il stoppera le match entre la Tunisie et le Mali à la 86e minute. En 2015, lors du quart de finale de la CAN entre la Guinée Équatoriale et la Tunisie, l’arbitre mauricien, Seechurn Rajindrapasard, avait accordé un pénalty imaginaire au pays hôte. Ce qui fera accéder le “Nzalang Nacional” en demi-finale de la compétition. La Tunisie avait accusé cet arbitre et obtenu sa suspension pendant six mois.”
Au moment où l’intelligence artificielle prend place dans l’arbitrage pour permettre le développement de jeu et offrir aux spectateurs et téléspectateurs du bon spectacle, en Afrique, les hommes en uniforme continuent d’empêcher les joueurs sur terrain de bien exprimer leur talent.
De tels cas doivent pousser l’instance organisatrice du football africain à bien serrer son département arbitral, car son image est inclue dans la cotation de chaque continent.
Le niveau du sifflet africain ce dernier temps est aussi à la base du faible nombre (6) des arbitres africains par rapport à ceux des autres continents ayant participé à la dernière phase finale de la coupe du monde Qatar.
Roland MAKIESE