Kinshasa, 06 avril 2023- L’église Kimbanguiste a célébré, ce jeudi 6 avril, la journée du combat de Simon Kimbangu et de la conscience africaine, déclarée fériée et chômée sur l’ensemble du territoire national.
A Kinshasa, des défilés ont été organisés ça et là dans les artères de la Capitale, en se rendant au Centre d’accueil de Kasa-vubu, pour commémorer cette consécration.
Au niveau de la commune de Lingwala, un chef religieux croisé avec une cohorte des fidèles de cette église, a remercié le Chef de l’État pour l’ordonnance consacrant cette journée, tout en révélant la symbolique de cette journée.
D’après le Révérend Kana Mudikokolo, chef de l’église mère de Bukama, dans la commune de Lingwala, les Kimbanguistes ont combattu pour avoir ce jour en l’honneur de Simon Kimbangu.
“Nous nous sommes battus pour que nous ayons aussi une date au sein de notre église afin qu’elle soit payée et chômée. Aujourd’hui, Papa Fatshi a reconnu le combat de Simon Kimbangu. Aujourd’hui, c’est le jour où Papa Simon Kimbangu a commencé son combat de la libération de l’homme noir entre les mains des blancs, suivant la mission que Dieu lui a donné ici sur terre. Papa Simon Kimbangu a commencé ce combat le 6 avril 1921 et lorsqu’il a commencé, il a été arrêté aussitôt par les blancs parce qu’il avait dit que l’homme blanc deviendra noir et vice versa. Pour eux, cet enseignement visait à ouvrir l’intelligence de l’homme noir. C’est ainsi qu’on lui a arrêté…”, a-t-il déclaré.
Dans le même ordre d’idées, il a vanté les mérites légués par Simon Kimbangu. Pour lui, c’est lui qui a commencé l’éveil spirituel.
“Si un noir n’accepte pas le travail de Papa Simon Kimbangu, c’est un mort. Parce que même les églises de réveil s’ils ont une sagesse, elles doivent savoir que la personne qui a commencé l’éveil spirituel c’est Papa Simon Kimbangu”, a martelé le Révérend Kana Mudikokolo.
Il y a lieu de noter que cette date est une promesse du Chef de l’Etat faite aux fidèles de cette église à l’occasion du centenaire de l’église Kimbanguiste le 6 avril.
Cédric BEYA