Kinshasa, 19 avril 2023- Au cours d’un point de presse organisé ce mercredi 19 avril, à Kinshasa, la Coordination nationale de la société civile/forces vives de la RDC sur la surveillance citoyenne sur l’intégralité électoral (SCIE), annonce son engagement en sa qualité des citoyens et surtout, martèle-t-elle, au regard des points négatifs répertoriés durant l’enrôlement des électeurs, d’entrer en contact avec les acteurs politiques et sociaux afin de parvenir à un aboutissement heureux du processus électoral en cours en RDC.
Son président national, Jean Bosco Lalo soutient que cette démarche vise principalement de prendre des avis et considérations sur le processus électoral entaché d’un tableau sombre. Ainsi, ils comptent trouver des réponses sur les questions telles que :
“1. Les élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées ont-elles une certaine garantie dans cette condition macabre? 2. Si le doute sur l’aboutissement heureux du processus ainsi commencé persiste chez la plupart d’acteurs politiques et sociaux quant à l’objectivité et la vérité de la part de la CENI, que faire pour échapper au chaos? 3. Que doivent faire les acteurs de la Société Civile ?”
Cette position a été révélée après la présentation, au cours de cette même activité, du rapport de surveillance des opérations d’enrôlement effectuées, précisément à Kinshasa dont les faits négatifs, soutient-il, ont été aussi perceptibles dans presque toutes les provinces et pays pilotes.
Il s’agit notamment du “lancement à différer des opérations d’enrôlement dans une même aire Opérationnelle ; les insuffisances des fournitures énergétiques et les qualités défectueuses des kits électoraux dont surtout les ordinateurs de saisie ; le monnayage parfois public de l’enrôlement des électeurs, ainsi que la non ouverture effective à l’heure et jour indiqués pour les débuts des activités d’enrôlement dans presque toutes les aires opérationnelles”.
Par ailleurs, il reconnait quelques points positifs comme “la volonté manifeste de la population congolaise qui s’est mobilisée librement malgré les difficiles combats quotidiens pour la survie, à s’enrôler en vue du choix responsable de ses dirigeants en 2023, comme l’exige la Constitution et l’engagement et la volonté de la CENI, sous l’impulsion des autorités du pays, pour l’organisation des élections dans un délai constitutionnel”.
Signalons qu’en vue d’exercer efficacement le pouvoir de contrôle citoyen, cette structure en synergie avec les partenaires des autres organisations de la société civile, a procédé à la présentation de ses “tribuns”. Il s’agit des équipes de travail correspondant à une formation gouvernementale, composée d’un “Premier tribuns” comme Premier ministre et sa suite.
Cédric BEYA