Kinshasa, 10 mai 2023 : Le Chef de l’Etat congolais a entamé depuis le début de cette semaine, une tournée africaine auprès des États membres de la SADC.
Après l’étape de Bujumbura, Félix Tshisekedi est arrivé mardi à Gaberone au Botswana.
Aux côtés de son homologue Éric Mokgweetsi, le président congolais est revenu sur la mission de la Force régionale de l’EAC qui prend fin au mois de juin de l’année en cours.
Pour Félix Tshisekedi, si la Force régionale de l’EAC n’arrive pas toujours à jouer son rôle tel que prévu la RDC, il sera obligée d’exiger son départ sur son territoire.
“Comme le mandat s’achève au mois de juin si à cette date là nous estimons que le mandat n’est pas rempli je crois que nous allons décider de raccompagner ces contingents venus à la rescousse de la République Démocratique du Congo avec honneur les remercier pour avoir essayer d’apporter leur part de contribution à la paix en République Démocratique du Congo et de voir comment nous pouvons continuer nous même à pacifier notre pays“, a lancé Félix Tshisekedi.
Pour le Chef de l’Etat congolais, après le départ de la force de l’EAC, des efforts vont se poursuivre avec la force de la SADC qui sera déployée incessamment. Ajouter à cela les forces angolaises qui auront pour mission de rassurer les rebelles du M23 pendant leur période de cantonnement.
“Depuis hier, nous avons la confirmation de la venue des forces de la SADC, ça c’est à mettre en place en plus de celà ce qui a été décidé de la part de la République d’Angola, c’est d’envoyer aussi des forces mais là c’était plutôt dans le but de faciliter le retrait et le cantonnement des forces terroristes pour qu’elles n’aient pas l’impression qu’une fois qu’elles seraient cantonnées, on va se ruer sur elles, s’acharner sur elles, leur appliquer la violence ou quoique ce soit donc c’est pour les rassurer que les Angolais arrivent et nous espérions que en arrivant, ils vont faciliter le processus. Donc vous voyez que jusque-là nous nous sommes inscrits dans un processus de paix parceque nous voulons voir la paix revenir très rapidement”, a ajouté Fatshi.
Et de conclure : “Dans les semaines qui vont arriver nous allons entamer le processus du retour de nos compatriotes déplacés de guerre qui vivent dans des conditions infra humaines. Vous devez le savoir et aujourd’hui le Choléra a contaminé certains de ses compatriotes et au risque évidemment de s’étendre sur toute cette masse donc comme vous le voyez bien il y a un besoin urgent de ramener tout le monde à la maison d’abord parce que c’est leur droit de vivre décemment comme partout ailleurs et aussi parce que il y a ce processus électoral qui arrive auquel ils ont droit de participer”.
MAKAMBO Bernetel