Goma, 15 mai 2023- A six mois des élections en République Démocratique du Congo, les partis politiques et leaders de l’opposition tout comme de l’Union sacrée veulent montrer leurs biceps devant des milliers des congolais. Si ceux de l’Union sacrée se ralient au Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, le quatuor de l’opposition peaufine des stratégies pour gagner la présidentielle de 2023.
Ancien membre du PPRD président de la république honoraire de la RDC, Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo a expliqué pourquoi il s’est rallié à Martin Fayulu leader de Lamuka, à Moise Katumbi de Ensemble pour la République et à Delly Sessanga, opposant congolais.
Malgré les multiples intimidations du côté de l’Union sacrée, l’ex-premier Ministre de la RDC soutient que ses relations avec ces trois acteurs politiques sont expliquées par “l’amour et le sens de la patrie”.
“Ce qui me lie à Moïse Katumbi, à Martin Fayulu, à Delly Sesanga c’est le sens de la patrie. C’est l’amour de la patrie. Sincèrement, si ce n’était pas ça je ne serai pas avec vous dans ce pays. Ce n’est pas un problème d’argent, j’ai été trop combattu. Est-ce que vous avez déjà suivi une mise en résidence surveillée version congolaise? On vous amène plus de 50 militaires, entrent dans votre maison et jettent de valises pour forcer quelqu’un à entrer dans l’union sacrée. Moi je l’ai vécu. Vous avez déjà vu un premier Ministre on l’amène dans un pick-up pour le traumatiser? Tout ça j’ai vécu et je veux qu’on apporte quelque chose. J’étais à l’extérieur du pays, je pouvais aussi fouir mais je suis rentré au pays. Ce qui nous lie à ces trois dirigeants c’est le sens de la patrie, la passion de la patrie. On n’est pas né pour soi-même, on est né pour les autres”, a indiqué Matata Ponyo devant la presse de Goma.
Le 20 mai prochain, Katumbi, Fayulu, Sessanga et Mapon sont attendus dans les rues de la Capitale congolaise pour une démonstration de force. Après la sortie officielle de l’Union sacrée, le quatuor de l’opposition veut mobiliser toute la population de Kinshasa pour dénoncer l’agression rwandaise et la mauvaise gouvernance de Félix Tshisekedi Tshilombo.
Magloire TSONGO