Kinshasa, 22 mai 2023- L’acteur politique de l’opposition Franck Diongo dessaprouve l’usage disproportionnée de la force ayant entraîné une répression brutale et sanglante des manifestants à la marche de l’opposition du 20 mai, à Kinshasa.
Pour lui, les raisons avancées relatives au non respect de l’itinéraire est un faux fuyant mais surtout une politique de bouc émissaire. Il accuse le pouvoir du manque de volonté politique de permettre à l’opposition de marcher.
“D’abord la question d’itinéraire, il faut que je vous explique. C’est quelqu’un qui a toujours fait des marches qui vous parle ici. N’importe quelle itinéraire que vous allez donner, les gens ne vont pas disparaître pour chuter directement là où il faut à l’itinéraire. Si un membre qui habite à Mateté veut aller à Sakombi, il va d’abord à un endroit de rassemblement pour partir là-bas. Mais pendant que les gens rassemblent vous les attaquer avec des machettes et la police. Est-ce qu’on a vu les gens sauter de Mateté à Sakombi? Ça c’est la politique de bouc émissaire. C’est un prétexte avec arrière pensée, il ne faut va le considérer comme une raison valable”, a-t-il déclaré.
Empêché avec ses militants d’atteindre le groupe des manifestants se trouvant à Kianza, Franck Diongo a rebroussé chemin et se feront attaquer, un peu partout, notamment à la 10è rue Limité par, dit-il, ”une milice de l’UDPS, la brigade spéciale dénommée force du progrès”.
Au sein son parti, il compte deux portés disparus, une vingtaine des blessés dont cinq graves. Il appelle de ce fait à une enquête indépendante pour déterminés les responsabilités.
Cédric BEYA