Kinshasa, 5 juin 2023- Les transports taxis et taxis bus se font de plus en plus rares depuis la matinée de ce lundi 5 juin, dans la ville Capitale de Kinshasa. Cette situation profite aux taxis motos qui ont doublé, voire triplé les prix de la course.
Par exemple, pour un trajet allant de l’UPN à cité verte, les motards taxis font payer aux passants la course à 2.000 Francs congolais, alors qu’en temps régulier, ce trajet revient à 1.000 Francs congolais. Ceux qui veulent arriver jusqu’à rond-point Ngaba sont contraints de payer 4.000 FC. Cette course en taxis bus coûte 500 FC ou 1.000 FC, selon les humeurs de la route.
En cause, les chauffeurs de taxis ont décidé de grever pendant trois jours, soit du lundi 5 au mardi 7 juin, pour dénoncer les actes inhumains ainsi que les tracasseries routières rencontrées au quotidien de leur travail.
D’après la synergie des Associations des chauffeurs, cette pratique est causée notamment par des chargeurs commis dans des parkings, mais également des éléments de la police, des équipes du ministère provincial des transports ainsi que d’autres agents véreux et fictifs qui trainent dans les artères de Kinshasa “pour la constatation des préventions routières et taxation des amandes transactionnelles”.
Le responsable de cette structure, Chardin Ngoie joint au téléphone par dépêche.cd regrette que le mot d’ordre de la suspension de la grève annoncée, il y a deux jours, n’a pas été malheureusement respecté par les chauffeurs qui tiennent mordicus à obtenir gain de cause à l’immédiat.
Dans l’une de leurs revendications, les chauffeurs exigent une police de circulation routière (PCR) qualifiée, réformée et équipée. En plus, la mise en place de toute unité d’appui, devra impérativement être sous le commandement de la PCR.
Cédric BEYA
