Goma, 17 juin 2023- La Coordination des Laïcs Catholiques (CLC) diocèse de Goma dit prendre acte de l’annonce du retrait accéléré de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) d’ici fin de l’année 2023.
Dans un communiqué paru vendredi 16 juin, Jackson Kitambala, coordonnateur du CLC Goma invite le Gouvernement congolais à donner plus des détails sur ce plan de retrait. A l’en croire, cela est une façon d’éviter que ce ne soit qu’un simple discours de propagande électorale. Avec une attention particulière, le CLC attend la matérialisation du plan de retrait déposée à la présidence de la RDC et à l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
“Le CLC prend acte de l’annonce faite par le gouvernement fixant la date butoir du retrait accéléré de la MONUSCO d’ici décembre 2023. Le CLC invite le gouvernement à donner plus des détails sur ce plan de retrait pour éviter que cela ne soit qu’un simple discours de propagande électorale au moment où la population exige de plus en plus le lancement des opérations offensives contre le M23 ainsi que la non prorogation du mandat de l’EACRF”, a insisté Jackson Kitambala.
Au Nord-Kivu, il y a une précision
Jeudi dernier, le Gouvernement provincial du Nord-Kivu a mis en place une équipe de suivi du processus global de transition de la mission des Nations-Unies pour le maintien de la paix en RDC. Lors de la cérémonie, les parties prenantes ont été éclairées du rôle premier de l’équipe provinciale intégrée de transition de la Monusco. Elle sera chargée d’orienter et superviser le processus de retrait dans la province du Nord-Kivu.
A l’occasion, le chef de l’exécutif provincial, le lieutenant-General Ndima Kongba Constant a exhorté les responsables des différentes entités de sa juridiction d’organiser des séances de restitution fidèles à leurs administrés. Il a, par ailleurs souligné que le départ de la Monusco ne doit pas être forcé.
“Point n’est besoin de forcer une porte du départ de la Monusco alors qu’elle est déjà ouverte. Son départ droit se faire de manière apaisée”, a indiqué Ndima Kongba Constant.
L’équipe mise en place est présidée par le Gouverneur de Province, la première vice-présidence est assurée par Leila Bouril, cheffe de bureau de la Monusco et plusieurs membres du Gouvernement provincial du Nord-Kivu ainsi que quelques têtes du système des Nations-Unies. Le budget de fonctionnement pour cette équipe provient du Gouvernement provincial, de la Monusco et des bailleurs de Fonds.
Magloire TSONGO