Kinshasa, 23 juin 2023 : Salomon Kalonda, Conseiller Spécial de l’opposant congolais Moïse Katumbi est toujours détenu à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Son transfèrement de l’ex Demiap à Ndolo s’est fait en début de ce mois de juin. Et depuis lors, Salomon Kalonda continue de passer ses nuits en prison, et ce, en violation de ses droits en tant que citoyen congolais.
Mais au sein de l’opinion, les proches de Salomon Kalonda continuent de déplorer la violation de ses droits, avec la sortie médiatique de l’OPJ des Renseignements militaires, avant le transfert de Salomon Kalonda à la prison militaire de Ndolo.
Pour un des proches du conseil spécial de Moïse Katumbi, cette démarche a violé les articles 132 et 133 de la Loi n•023/2002 du 18 novembre 2002 portant Code judiciaire militaire et porté préjudice aux droits de la défense de Salomon Kalonda, Conformément à la loi n° 023/2002 du 18.11.2002 portant code judiciaire militaire, “la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction préjuridictionnelles est secrète” (art 132).
L’art 133 de ladite loi ajoute que : “sous peine des sanctions prévues par le code pénal ordinaire, toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel”.
“Les accusations publiques faites par cet OPJ des FARDC portent préjudice aux droits de la défense de Salomon Kalonda et violent les dispositions légales précitées”, ajoute notre source.
Signalons que Salomon Kalonda est victime de sa fidélité à Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023 et président national du parti politique Ensemble pour la République.
A en croire ce proche, il s’agit d’un complot déjà annoncé avant même son interpellation et sa détention. L’objectif étant de pouvoir anéantir et/ou affaiblir Moïse Katumbi, que les congolais appellent affectueusement « le prochain ».
MAKAMBO Bernetel
