Kinshasa, 26 juin 2023- La Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) a de nouveau attiré l’attention des parties prenantes au processus électoral en cours sur les risques qui pourraient enfreindre à la tenue des scrutins dans les délais constitutionnels.
Au cours de la session consacrée à la convocation de l’électorat pour la députation nationale dimanche 25 juin, le Président de cette institution, Denis Kadima a fait savoir que par rapport à sa feuille de route, les contraintes liées à la sécurité et aux finances persistent toujours.
“Lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre prochain.
Fort heureusement, certains de ces risques ont pu être résorbés. Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges. Cependant, les risques sécuritaires et financiers persistent”, a alerté Denis Kadima.
Partant de cet aspect de choses, il a indiqué que l’enrôlement des électeurs prévu de commencer, lundi 26 juin dans le territoire de Kwamouth, a été reporté à une date ultérieure à cause de la dégradation de la situation sécuritaire liée au conflit Teké-yaka.
Par ailleurs, la CENI dit encourager les parties prenantes à ne pas lui faire un procès d’intention, tout en soutenant sa détermination à respecter
scrupuleusement le calendrier électoral, procède de sa ferme volonté de répondre positivement à la tenue des scrutins dans le délai constitutionnel.
En outre, la CENI a annoncé de rencontrer l’opposition dans les tout prochains jours afin de tabler sur des solutions réelles devant aboutir à l’inclusivité du processus.
Il y a lieu de noter que Martin Fayulu, l’un de leaders de l’opposition a fait par de sa disponibilité à échanger avec le bureau de la CENI.
Cédric BEYA