Bunia ,le 26 juin 2023 – Hébergeant en son sein de centaine d’enfants orphelins, l’orphelinat Saint Kizito sis au quartier Mudzipela en ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, prouve d’énormes difficultés pour la survie de ces enfants dont plusieurs sont en âge de scolarité.
Dans une interview accordée lundi 26 juin, à Dpêche.cd, soeur Marie Esperence, secrétaire et réceptionniste à l’orphelinat Saint Kizito, parle des plusieurs besoins ressentis tels que, l’achat des fournitures scolaires pour les enfants en âge de scolarité pour la préparation de la rentrée scolaire édition 2023 – 2024.
“Pour le moment, nous préparons déjà l’année scolaire. Il faut que nous ayons des fournitures scolaires pour ces enfants, nous avons la nécessité des cahiers, des stylos et autres. En général, nous avons 123 enfants ici à l’orphelinat parmi lesquels, 16 étudient au niveau du maternelle ,22 au primaire et 35 du secondaire et vivent dans des familles d’accueil”, a-t-elle indiqué.
Outre ces besoins, s’ajoutent aussi des besoins alimentaires vu que le dépôt de cette maison d’apostolat est resté quasiment vide à ces jours. Le lait réservé aux nourrissons est complètement terminé.
Face à cette nécessité, elle appelle les personnes de bonne volonté de venir en aide à ces enfants sur tout le plan.
“Nous avons maintenant dans l’urgence besoins du lait Gigoz 1 et 2, sam milk et aussi le Nido pour intervenir aux nourrissons, à part ça notre dépôt est aussi quasiment vide, on a besoin de pome de terre, les poissons pour nous permettre de varier leur aliments et aussi le haricot”.
Créé en 1928, l’orphelinat Saint Kizito héberge les enfants dont leurs mamans sont mortes pendant l’accouchement, soit lors de césarienne , d’autres sont ceux abandonnés par leurs mamans et les autres sont ceux qui ont perdu leurs parents pendant cette période de l’insécurité.
Singalons que sept de ces enfants sont ceux de zéro à six mois, cinq enfants de sept à onze mois, 68 autres dont leur âge varie entre un à douze ans, ceux qui ont plus de treize ans sont au nombre de quatre et 39 vivent dans des familles d’accueil, a précisé soeur Marie Esperence.
Denis MUNGURIEK AN