Kinshasa, 29 juin 2023- En vue de maintenir l’ordre public à l’extérieur des aires des jeux de la francophonie et tous les hôtels où seront logés des officiels ainsi qu’au village des jeux à Université de Kinshasa ( UNIKIN), le comite national des jeux de la francophonie prévoit de déployer 4.500 policiers.
C’est ce qu’a fait savoir, Isidore Kwandja, Directeur national du comité national des jeux de la Francophonie ( CNJF), mercredi 28 juin, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Réagissant à la décision du Québec de ne pas envoyer ses athlètes et artistes, le directeur du CNJF estime qu’il y a d’autres raisons qui sont à la base de cette décision et non sécuritaires comme relevées.
“Sur le plan sécuritaire, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires. Nous n’avons pas pris ce dossier à la légère, nous l’avons pris très au sérieux. Je peux vous assurer que si le Québec a renoncé, ce n’est pas seulement pour cette raison. Parce que pour moi, je considère qu’il y a peut-être d’autres raisons. Le pays est libre de prendre cette décision. Toutes les garanties sécuritaires ont été données à la délégation que j’ai reçue dernièrement. Parmi les membres de différentes délégations venues à Kinshasa, il y en a qui ont confirmé leur participation. Ça veut dire que ce n’est pas vraiment la question de sécurité qui a fait ou qui peut faire en sorte qu’un État puisse se désengager”, a indiqué Isidore Kwandja.
A l’en croire, lors de la 123è session du conseil permanent de la Francophonie qui s’était tenue en France, tous les États avaient confirmé leur participation aux jeux de la francophonie prévus dans quelques semaines en République démocratique du Congo.
Riel LUKOMBO