Beni, 29Juin 2023- L’accès à l’eau potable reste un casse-tête dans la commune de Kanyabayonga, en territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Avec une population estimée à plus de 7.000, les habitants font recourt aux eaux de puits et de certaines sources aménagées dans les vallées pour leur différentes activités.
Dans un entretien avec nos confrères de la place, la responsable local du service genre, femmes, famille et enfants qui reconnaît cette situation indique que les femmes et les jeunes filles sont contraintes de se réveiller nuitamment et marcher des longues distances à la recherche de l’eau.
Katungu Pétronille regrette que cette situation expose ces femmes à plusieurs risques dont des viols, Kidnapping, mais également les retard à l’école pour des élèves, sans oublier plusieurs autres dégâts.
Depuis 2022, la commune de Kanyabayonga a accueilli plusieurs déplacés en provenance du territoire de Rutshuru, suite aux affrontements entre armée et rebelle du M23. L’afflux des déplacés n’a fait qu’accentuer le problème lié à l’accès à l’eau potable dans cette commune.
Dans le cadre de la recherche d’une solution une ONG a implanté nombreuses sources d’eaux et réhabilité au même moment celles qui étaient déjà endommagées. Ces activités ont été menées dans le cadre du projet d’appui d’urgence en eau, hygiène, assainissement et sécurité alimentaire en faveur des population touchées par les conflits armés.
L’appuie de cette ONG a soulagé plus d’une personne dans cette commune de Kanyabayonga. Abordées par nos confrères de KilaloPress.net, un média évoluant au Nord-Kivu, certaines femmes rencontrées à la source Katsetse l’une des sources réhabilitées parlent d’un ouf de soulagement. Elles ont affirmé que les bagarres entre les femmes qui étaient jadis observées pour l’eau ont sensiblement baissées.
Entre-temps même si le problème d’accès à l’eau potable semble loin d’être résolu, les femmes qui saluent pour le moment l’appui de cette ONG appellent, par ailleurs, les autorités administratives, à songer à une solution plus durable pour résoudre définitivement ce problème d’accès à l’eau potable.
Roger KAKULIRAHI