Kinshasa, 29 juin 2023- Les 2500 nouveaux magistrats récemment nommés sur ordonnance présidentielle vont démarrer à partir du 15 juillet une formation de 3 mois avant leur déploiement dans leurs sièges respectifs. Le secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature a, pour ce faire, choisi 6 provinces afin de permettre aux promus disséminés à travers l’ensemble du pays de faire le choix de leur point de proximité.
Il s’agit notamment de la ville province, de Kinshasa, du Haut-Katanga (Lubumbashi), Sud-Kivu (Bukavu), Équateur (Mbandaka), Kasaï Oriental (Mbuji-mayi), et Tshopo (Kisangani).
L’agence congolaise de presse qui a révélé ce processus indique que cette répartition s’est faite à l’issue d’une réunion de prapration de la formation avec les partenaires financiers et techniques de l’appareil judiciaire congolaise.
“On va décentraliser la formation. Elle n’aura pas lieu seulement à Kinshasa, elle aura lieu dans 6 sites : à Lubumbashi, à Kisangani, à Mbandaka, à Mbuji-Mayi et aussi à Bukavu. C’est aussi pour rassurer tous ceux qui pensaient qu’après la nomination c’est encore un temps mort qui va arriver. Nous sommes là pour planifier que la formation commence. Et elle va commencer comme je l’ai dit tantôt vers le 15”, a déclaré Telesphore Nduba Kilima, Secrétaire permanent du CSM.
Le menu de cette formation comprend tous les aspects juridiques. C’est justement pour permettre aux nouveaux magistrats de répondre efficacement à leurs exigences professionnelles. L’Institut National de Formation Judiciaire (INAFORJ) est mis à contribution. D’autres formateurs venus de l’extérieur vont également mettre la main à la pâte.
“Cette mission donnée à l’Institut national de formation judiciaire est d’une importance capitale telle qu’elle devra permettre aux nouveaux collègues qui viennent dans le corps, de s’imprégner des fondamentaux de leurs professions, de leurs fonctions d’officier du ministère public. Et parmi ses matières, nous avons retenu les matières des bases qui portent sur l’organisation et la compétence judiciaire, l’organisation du pouvoir judiciaire, lui-même et d’autres matières comme le droit pénal spécial parce qu’un officier du ministère public est là d’abord et avant tout pour rechercher et réprimer les infractions”, a indiqué bGérard Katambwe Malipo, Directeur Général intérimaire de l’INAFORJ.
Signalons que les 2500 magistrats qui vont être formés pendant 3 mois constituent le premier groupe de 5000 magistrats qui ont passé le test. Les 2500 restants vont être alignés en 2024.
La rédaction