Kinshasa, 04 juillet 2023 : Alliance pour le changement, parti cher à Jean-Marc Kabund a délié sa langue après son exclusion de la liste des 910 partis politiques, transmise à la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) par le VPM, ministre de l’intérieur, Peter Kazadi.
Au cours d’un point de presse ce mardi 4 juillet, le Secrétaire général de ce parti politique, Belly Mutono, a laissé entendre qu’il s’agit d’une discrimination mettant en péril l’inclusivité du processus électoral en cours.
Ce faisant, Alliance pour le changement ( A.Ch) a promis de saisir « les instances compétentes pour nous départager par rapport à cette question », s’il n’est pas ajouté dans la liste des partis politiques transmise à la centrale électorale.
“Il serait donc inconcevable, voire inadmissible qu’un dossier si bien présenté et ayant obtenu un avis de conformité fasse objet d’une omission lors de la transmission par le ministre de l’intérieur de cette liste répertoriant 910 partis politiques éligibles aux scrutins de 2023 à la Commission électorale Nationale Indépendante. Nous nous posons la question de savoir quelle est la cause de cette situation lorsque nous voyons d’autres partis politiques mallettes être alignés en toute facilité,…” a déploré le SG du parti politique cher à Jean-Marc Kabund.
Et de renchérir, “Malgré ce blocage par la volonté du pouvoir en place qui s’appuie sur la confiscation des ressources publiques à des fins partisanes et instrumentalisation des services publics, il en est de même des institutions publiques sur lesquelles reposent tout régime démocratique, Alliance pour le changement confirme sa participation aux élections de décembre 2023, tout en demandant aux autorités compétentes d’envoyer dans un délai expéditif, une liste additive des partis politiques à la CENI en y insérant Alliance pour le changement afin de corriger cette gravissime erreur si elle en était une”.
A environ 5 mois des élections, le leader de ce parti politique Jean-Marc Kabund est toujours en détention. D’après la justice congolaise, cet ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour avoir tenu, au cours d’un point de presse, des propos qualifiés d’injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
Riel LUKOMBO