Kinshasa, 8 juillet 2023- Le centre de réflexion juridiction pour la lutte contre l’impunité (CRJLI) a porté plainte contre le bourgmestre adjoint de la commune de Kalamu à Kinshasa notamment pour opposition de la décision du gouverneur Gentiny Ngobila réhabilitant le bourgmestre titulaire.
D’après cette structure de réflexion juridique, cet ajoint nommé Bamue Mudipanu Samuel est à la base d’un dysfonctionnement jamais connu au sein de cette entité.
“Grande est la désolation de constater que malgré la reprise des fonctions du Bourgmestre, le nommé BAMUE MUDIPANU Samuel désigné pour faire l’intérim continue parallèlement à poser les actes qui rentrent dans la compétence du Bourgmestre créant ainsi une insécurité administrative des actes signés et délivrés par lui en cette qualité”, écrit Franck Kalolo, Coordonnateur de CRJLI.
Dans cette plainte déposée ce 8 juillet à office du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kalamu, il rassure avoir mené des enquêtes qui attestent ces allégations. De même, il soutient être en possession de deux documents d’une même nature signé par les deux autorités municipales.
“Ce comportement qu’on ne peut plus est soutenu par les actes signés récemment par le nommé datant du 03 et du 05 Juillet 2023 et les mêmes actes sont signés par le Bourgmestre réhabilité dont l’attestation de naissance que je détiens signé en date du 07/07/2023”.
À lui d’ajouter que cette manière de procéder relève d’une opposition au gouvernement mais aussi une usurpation des fonctions du “Bourgmestre au préjudice énorme des administrés car, à ces jours les mêmes actes par exemple de l’Etat civil sont signés par les deux autorités et sont en circulation”.
La conséquence de ces actes, révèle-t-il, mets certains administrés face à des difficultésd’autant que les mêmes actes sont d’une part acceptés et d’autre part refusés par certains services où ils entreprennent leurs démarches.
“Ce comportement incivique, criminel et déshonorant rentre dans la moule des infractions de Rebellion et du faux commis en écriture, faits prévus et punis par les dispositions 134 et 124 du code pénal livre II”, a-t-il soutenu.
Cédric BEYA