Kinshasa, 28 juillet 2023- La sénatrice et présidente du parti politique Agir pour le Congo, Carole Agito, a traduit en justice Espérant Esanga et Trésor David pour harcèlement par le biais d’une communication électronique.
Dans une correspondance adressée au procureur près le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, l’avocat de Carole Agito a expliqué que cette situation fait suite au refus affiché par sa clientèle aux différentes tentatives de rapprochement du numéro +243824788241.
“… Le titulaire du numéro ci-haut décida de harceler cette dernière à travers les réseaux sociaux en l’occurrence le réseau social Twitter et ce, en date du 22 /07/2023 en postant ce message sur son compte RDC-TIMES » : Nous sommes déjà en possession de la vidéo sextape de la sénatrice Carole Agito avec l’ancien conseiller du chef de l’État Fortunat Biselele”, peut-on lire dans ce document.
L’on précise également dans ce document que, c’est le rapport de monitoring qui a révélé que, ce tweet appartient au désigné Espérant Esanga non autrement identifié.
“Le désigné Espérant Esanga, titulaire du compte Twitter RDC-TIMES sait pertinemment la notoriété publique qui entoure ma cliente sur la scène politique, surtout que cette dernière est présidente du parti politique Agir pour la République et ce, pendant cette période préélectorale et les conséquences sans précédent qu’engendrerait ce message twitter sur la psychologie de la cliente ainsi que celle des membres de son parti politique”, a poursuivi son avocat.
Trésor David, titulaire du numéro, +243812075676, lui, est traduit en justice pour avoir relayé le tweet du désigné Espérant Esanga, sans vérifier au sujet de sa véracité.
“Qu’ayant compris qu’il était dans les prévisions de la loi en vedette pour avoir fait relaie d’une information fausse contre une personne, sieur Trésor David Ekalema, tentera d’apporter un démenti sur le contenu du message relayé par lui, mais hélas ! Ce dernier démenti s’avère non seulement tardif mais surtout inopérant du fait que les abonnés de son compte Twitter avaient déjà la fausse information propagée par le premier désigné et relaie fait par le second”, souligne ce document.
Cette situation n’a pas été vue d’un bon oeil par les femmes membres du parti politique Agir pour le Congo. Via un communiqué signé par la Secrétaire générale adjointe, Sophie Supa, ces femmes exigent des enquêtes pour démanteler “ce réseau clandestin qui au quotidien, sape la dignité des femmes congolaises”.
Riel LUKOMBO