Kinshasa, 7 août 2023- L’Indonésie, la République Démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville, qui abritent de vastes forêts tropicales sont invités au sommet de l’Amazonie de Belém, une ville se trouvant au Nord du Brésil pour débattre sur des stratégies de lutte contre la déforestation. Ledit sommet démarre ce mardi 08 jusqu’au mercredi 09 août.
Ce sommet réunit les pays d’Amazonie avec des enjeux qui transcendent la région, dans l’espoir de trouver des solutions concrètes contre le réchauffement climatique.
Les participants vont notamment de débattre sur des stratégies communes pour lutter contre la déforestation et promouvoir le développement durable dans cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité de la planète.
“Il faut préserver (l’Amazonie), non pas comme un sanctuaire, mais comme une source d’apprentissage pour les scientifiques du monde entier, afin de trouver des moyens de préserver (la forêt) tout en créant de la richesse, en permettant à ceux qui vivent ici de vivre dignement”, a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva lundi, lors d’une cérémonie officielle à Santarem, une autre ville amazonienne.
Marina Silva, ministre de l’Environnement du Brésil a déclaré , lundi à Belém :“Nous ne pouvons pas permettre que l’Amazonie atteigne le point de non-retour. Si ce point de non-retour était atteint, l’Amazonie émettrait plus de carbone qu’elle n’en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète”, a-t-elle conclu.
L’un des principaux défis sera de trouver un plan d’action commun pour éradiquer la déforestation illégale.
Mercredi, le sommet se poursuivra avec la participation de pays non membres de l’organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) invités à Belém.
Le sommet à Belém fait également office de répétition générale pour cette cité portuaire de 1,3 million d’habitants qui accueillera en 2025 la conférence de l’ONU sur le Climat COP30.
Marie-Thérèse KABUYA