Bunia, 22 Août 2023 – Plus de 2.000 personnes, contraintes de fuire leur milieu ambiant suite à l’activisme des groupes armés, vivent sans assistance humanitaire, au territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri. La quasi-totalité passe la nuit à la belle étoile et les plus chanceux dans des maisons d’accueil,
Ce déplacement massif de la population a été occasionné la semaine dernière après des attaques de la milice coopérative pour le développement du congo CODECO, signées aux villages Mwanga, Ngongo et Babokela, toutes les entités du territoire d’Irumu en province de l’ituri.
La société civile force vive du territoire précité lance un cris d’alarme au gouvernement et aux humanitaires pour leur assistance. Elle appelle également les groupes armés au bon sens, au respect de leur accord signé au mois de juin dernier à Aru.
“Les déplacés qui ont subi les attaques de Mwanga, Ngongo et Babokela vivent dans une condition très misérable. Ils sont plus de 2.000 personnes. Nous demandons au gouvernement et aux organisations humanitaires de leur venir en aide, parce qu’ils n’ont pas à manger, ils sont éparpillés partout, les uns à Balazana, à Dangu à Walu, Marabo ,Nyakunde et d’autres à Bunia”, dit Gili Gotabo, coordinateur de cette structure citoyenne à Dépêche.cd
Signalons que plus ou moins 17 personnes ont perdu la vie lors des ces attaques ayant plus ciblé la population civile de ces entités. A ces jours, une série des assises interactives est entreprise, réunissant les leaders de la milice FPIC, les notables et acteurs politiques Bira afin de sensibiliser les éléments de cette milice à cesser les hostilités. Celle-ci est appuyée par le gouvernement provincial.
Denis MUNGURIEK AN