Kinshasa, 25 août 2023 : Le Ministre national des droits humains se dit très choqué après la répression d’une manifestation dans la ville touristique de Goma, et l’interpellation des activistes de droit de l’homme pour avoir réclamé l’accès à l’eau potable, considéré comme droit fondamental garanti par la déclaration universelle des droits de l’homme relatifs aux services sociaux nécessaires et de l’article 48 de la Constitution de la RDC.
Dans un communiqué paru jeudi 24 août 2023, le ministre des droits humains rappelle au maire de la ville de Goma la nécessité de protéger les manifestants.
“Force est de t’appeler aux acteurs politico administratifs et judiciaires qu’il appartient à l’Etat de veiller à l’exercice des libertés fondamentales, garanties à la fois par les instruments internationaux relatifs aux droits humains et par la Constitution qui consacre les articles 11 à 67 aux droits humains, aux libertés fondamentales et aux devoirs du citoyen et de l’Etat. Il va donc sans dire que nul ne peut porter atteinte au droit de revendication et de manifestation, lorsqu’il s’agit de la défense d’un droit reconnu”, lit-on dans ce communiqué.
Le ministre des droits humains rappelle aux pouvoirs étatiques leur obligation de promouvoir, de protéger et de respecter les droits humains et libertés fondamentales et d’y travailler sans relâche. Par ailleurs, il rappelle également aux membres de la société civile et acteurs politiques au respect des règles de l’Etat congolais.
Lundi dernier, quatre (4) militants du mouvement citoyen “lutte pour le Changement” ont été arrêtés devant le bureau de la Régie de distribution de l’eau potable (REGIDESO), alors qu’ils revendiquaient la pénurie d’eau potable.
Magloire TSONGO