Beni, 31 août 2023- La Journée africaine de la médecine traditionnelle a été célébrée ce jeudi 31 août. Cette journée célébrée depuis deux décennies a été instaurée afin de reconnaître la contribution essentielle de la médecine traditionnelle à la santé et au bien-être de plusieurs générations d’Africains sur le continent.
En ville de Beni, cette journée n’est pas passée inaperçue ; les tradi-praticiens se sont retrouvés dans un cadre d’échange pour réfléchir autour du thème : “une terre, une famille, un avenir, choisi pour cette année”.
Lors de cette célébration, Mika Paluku Shabani, l’un des tradi-praticiens de la ville contacté par dépêche.cd, a profité de cette occasion pour appeler la population à faire confiance à cette médecine traditionnelle.
“La médecine traditionnelle est celle qui a été initiée par Dieu, à partir de nos aïeux. Celle-ci traite des plantes et d’autres éléments naturels. La médecine traditionnelle apporte une longévité de la vie, puisqu’elle guéri et construit le corps. Nos aïeux ont vécu longtemps à base de cette médecine. La particularité aujourd’hui, c’est que cette médecine est aujourd’hui organisée. Nous appelons la population à avoir confiance à cette médecine, mais attention n’allez pas chez les charlatans ambulant. Il faut vous rendre dans une structure traditionnelle bien connue en ville de Beni”, a-t-il déclaré à dépêche.cd.
Cette journée a été célébrée sous le thème internationale : “Deux décennies de la Journée africaine de la médecine traditionnelle : progrès accomplis vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle en Afrique”.
Ce thème offre l’occasion de réfléchir sur les progrès accomplis pour que la médecine traditionnelle africaine ait la place qu’elle mérite dans les systèmes nationaux de santé.
En Afrique, depuis des siècles, la médecine traditionnelle constitue une source de soins de santé fiables, acceptables et accessibles à un coût abordable pour les populations. Selon l’OMS, jusqu’à ce jour, 80 % de la population du continent dépend de la médecine traditionnelle pour répondre à ses besoins sanitaires essentiels.
Roger KAKULIRAHI