Kinshasa, 07 septembre 2023- Ouverte depuis le 4 septembre dernier, la première édition du sommet africain pour le climat a été clôturée mercredi 6 septembre dernier à Nairobi au Kenya.
Présent pour porter la voix de son pays, le chef du gouvernement congolais, Sama Lukonde, a martelé sur la détermination dans les engagements pris, notamment dans l’optique de laisser un monde meilleur aux générations futures.
“Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d’abord sur les questions sécuritaires, parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité de tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités du point de vue du climat. C’était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités de s’exprimer”, a indiqué le Premier ministre congolais.
Et d’ajouter, “…nous avons dit ici, les défis, c’est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout l’apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l’augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l’avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone”.
Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine ( UA), Moussa Faki a exprimé son engagement à sensibiliser les États africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage de ces assises.
Pendant trois jours, les participants à ces assises ont échangé autour du thème “Promouvoir la croissance verte et le financement de l’action climatique pour l’Afrique et le monde”.
Dans la déclaration finale, les dirigeants du continent ont demandé aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat.
Riel LUKOMBO