Kinshasa, 11 septembre 2023- L’on compte maintenant trois jours depuis l’arrestation de Stanis Bujakera, Directeur de publication adjoint chez actualite.cd et correspondant chez Jeune Afrique. Malgré des condamnations et dénonciations, rien n’est fait.
Jusqu’à ce jour, rien n’a fuité de la part des autorités congolaises pour exploiter les vraies causes de son arrestation à l’aéroport international de N’djili, alors qu’il s’apprêtait à se rendre à Lubumbashi.
Outre Jeune Afrique et Actualite.cd, bien d’autres parties se sont dites préoccupées par cette interpellation, à l’instar des États-Unis d’Amérique, la Suisse, les opposants Martin Fayulu, Claudel Lubaya ainsi que l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
Pour Acaj, l’interpellation de Stanis Bujakera viole son droit fondamental à la liberté de mouvement, garanti par la constitution en son article 30 alinéa 1. Cette structure citoyenne rassure qu’elle demeure mobilisée sur cette affaire.
De son côté, l’opposant Martin Fayulu estime que “l’arrestation du journaliste Stanis Bujakera dans les conditions peu orthodoxes, révèle l’arbitraire qui caractérise le régime des imposteurs. Telle intimidation est une menace grave à la liberté d’expression et au droit à l’information. Exigeons sa libération pure et simple”.
Des sources révèlent que Stanis Bujakera a été interpellé pour avoir rendu public un rapport de l’Agence nationale des renseignements ( ANR) sur l’assassinat du député national Chérubin Okende.
Riel LUKOMBO