Kinshasa, 25 septembre 2023- L’initiateur de la proposition de la Loi Tshiani baptisée “de père et de mère”, s’est de nouveau invité au débat après l’alignement de cette matière au calendrier de la session de septembre à l’Assemblée nationale.
Via le canal de ses réseaux sociaux, Noël Tshiani, ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018, répond en fait à ceux qui estiment que sa loi, endossée par le député national Nsingi Pululu n’est pas opportune.
Pour lui, ils ont “tort”, a rétorqué l’homme du plan Marshall pour le développement du Congo.
“Qu’est-ce qui est plus prioritaire que la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et l’indépendance d’un pays?”, a-t-il posé.
Et d’ajouter :“Ceux qui font semblant de ne pas comprendre l’importance de la Loi Tshiani sont des étrangers ou des congolais de façade ou corrompus au service des intérêts étrangers. Pour les vrais patriotes et les nationalistes, la Loi Tshiani protègera la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et réaffirmera l’indépendance de la RDC”, a-t-il argué en substance.
Dans sa témérité de voir les parlementaires voter cette proposition, Noël Tshiani a révélé que l’importance d’une telle loi a été comprise dans certains pays d’Afrique.
“Les Gabonais, les Zambiens, les Tunisiens ont déjà compris ce que certains congolais ne semblent pas comprendre. Pour les congolais, c’est la Loi Tshiani ou rien. La Patrie ou la mort!”, a-t-il conclu.
Il faut dire que cette loi a été pour la première fois rejetée par les députés nationaux en 2022. En 2023, elle a été alignée parmi les matières, mais sans être débattue. Cette fois-ci, Noël Tshiani espère que les élus nationaux vont réserver à sa loi une suite favorable.
Cette proposition voudrait verrouiller l’accès à certains postes de souveraineté pour qu’il soient uniquement réservés aux personnes nées de père et mère congolais.
Une démarche décriée par certains acteurs politiques de l’opposition, notamment les proches de Katumbi. Ils estiment que cette option est un stratagème pour écarter leur leader de la course à l’élection présidentielle.
Cédric BEYA