Kinshasa, 03 novembre 2023 : Les cours n’ont toujours pas repris dans la cité d’oicha et dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, depuis la tuerie d’une vingtaine de civils dont trois enseignants et des élèves dans le quartier Masosi, cité d’oicha. Les enseignants sont en colère et veulent reprendre le chemin de l’école jusqu’à nouvel ordre, surtout après la publication des résultats des enquêtes autour de ces tueries.
C’est depuis dix jours, que plus de 130 écoles publiques et privées sont fermées à Oïcha et même en ville de Beni depuis lundi dernier. Les enseignants, en deuil de leurs collègues décédés lors de cette attaque, demandent des réponses des autorités et veulent connaître les résultats de l’enquête annoncée.
Les autorités locales appellent au calme et à la patience, mais la population est profondément marquée par cette tragédie. Certains habitants ont même abandonné la cellule de Masosi, où s’est déroulée l’attaque, par crainte pour leur sécurité, malgré la présence policière dans la zone.
Dans l’attente de la justice et de réponse à cette attaque, la ville de Beni reste plongée dans l’incertitude. Les enseignants réclament justice pour leurs collègues tombés lors de cette tuerie, et espèrent pouvoir reprendre leur travail une fois que les résultats de l’enquête indépendante seront rendus publics.
Pour rappel, 27 personnes dont 12 enfants ont été tuées, la soirée du lundi dernier dans une attaque qui avait visée le quartier Masosi, dans la cité d’Oicha. Parmi les victimes figuraient Julien Kakule, un enseignant à l’école primaire de Tembwe. Il a été tué à la machette aux côtés de sa femme et de ses quatre enfants.
Roger KAKULIRAHI