Kinshasa, 9 novembre 2023- le candidat président de la république Denis Mukwege ne veut pas voir Félix Tshisekedi à la tête du pays si les élections ne sont pas organisées le 20 décembre comme fixées par le calendrier électoral. Il propose que ce dernier, en cas du glissement du calendrier électoral, de rendre son tablier à Modeste Bahati, président du Sénat.
Au cours d’une interview accordée au media Jeune Afrique cité par Politico.cd, il soutient que cela s’effectuera selon les prescrits constitutionnelles.
“Il faut voter le 20 décembre car c’est ce qu’indique notre Constitution. Mais si les conditions ne le permettent pas, la loi prévoit une disposition qu’il faut appliquer : le président de la République remet le pouvoir au président du Sénat, qui a quatre-vingt-dix jours pour organiser des élections. Nulle part il est écrit que l’on peut remettre les élections à plus tard”, a-t-il déclaré.
Le prix Nobel de la paix 2014 reste convaincu d’une possible victoire de l’opposition face au candidat de l’Union sacrée Félix Tshisekedi. Aussi, des tractions sont en cours pour désigner un candidat commun de cette frange de la classe politique .
De son côté, le célèbre docteur du l’hôpital de Panzi exhorte ses pairs à trouver un terrain d’attente afin de barrer la route au président sortant qui cherche à briguer un second mandat.
Au niveau de commission électorale nationale indépendante, son président Denis Kadima martele que le glissement ne fait pas parti de leur vocal. En séjour au Séoul, en Corée du Nord, il a assuré que tous les matériels électoraux sont déjà fabriqués et prêts à être expédié au pays. D’où, il a invité la population à ne pas se fier à ce qui se dit mais au contraire à croire à ce qu’entreprend la CENI.
Cédric BEYA