Kinshasa, 17 novembre 2023- Pour la ministre d’Etat en charge du Plan Judith Tuluka, c’est pour la première fois qu’un vaste projet exécuté au même moment comme celui du programme de développement local de 145 territoires est mis en œuvre en Afrique.
“Il faut le dire, il faut le reconnaître, que c’est la première fois qu’on le fait en RDC et même en Afrique. C’est la première fois qu’on a un programme qui permet la construction d’un certain nombre d’infrastructures sur l’ensemble du pays. Vous le savez mieux que moi en RDC, 145 territoires ce n’est pas évident. Un des premiers pays qui l’avait fait en Afrique c’est par exemple le Sénégal, mais le Sénégal vient peut-être 5 fois en RDC. C’est juste pour vous donner l’ampleur du programme”, a-t-elle indiqué.
Initialement fixé à 1.6 milliards de dollars, le coût de réalisation de ces travaux après les études de faisabilité pour les routes de dessertes agricoles a été réajusté et rehaussé à plus de 3 milliards de dollars.
Le PDL 145 territoires est scindé en 3 phases, dont les infrastructures de base, les routes des dessertes agricoles et l’énergie électrique et hydraulique.
La première phase prévoit la construction de 2131 infrastructures, à raison de 788 centres de santé, 1198 écoles, et 145 bâtiments administratifs.
D’après les travaux démarrés au mois de février 2023, la ministre a indiqué qu’à ces jours, on est à 305 ouvrages déjà réceptionnés, avec 178 écoles, 108 centres de santé et 18 bâtiments administratifs.
“Les chiffres que je vous donne dans une semaine ça va évoluer parce que beaucoup de chantiers sont encore en cours”, a-t-elle indiqué. A elle d’ajouter que d’ici la fin de l’année, au moins 916 ouvrages seront terminés.
En ce qui concerne le financement, le gouvernement a déjà déboursé 511 millions de dollars auprès des agences d’exécution dont le PNUD, le BCeco et CFEF.
Par ailleurs, le ministre a précisé que le PDL 145 territoires n’est pas le programme du gouvernement, mais plutôt un des éléments qui a permis de réaliser de manière rapide les attentes de la population.
Cédric BEYA