Kinshasa, 23 novembre 2023- Candidate président de la République numéro 25, Joëlle Bile a présenté, mercredi 22 novembre, dans la grande salle de la paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa, les 8 axes prioritaires de son offre politique intitulée “La République de valeurs”.
Cette actrice majeure de la société civile a indiqué que pour résoudre le problème de développement du Congo, l’essentiel de son combat sera principalement focalisé notamment par
l’identification et le recensement de la population; la sécurité, la cohésion nationale et la paix; l’administration; la Justice; l’éducation; l’économie et l’Armée.
Pour ce qui est de l’identification de et le recensement de la population, la candidate numéro 25 a soutenu que ceci est sa première priorité. Ainsi, elle estime qu’il sera abject de penser à révéler le défi du Congo sans pourtant connaître le nombre exact de sa population moins encore d’en savoir leur identité.
Au second étape de son offre, Joëlle Bile compte asseoir son programme sur l’axe de la sécurité, cohésion nationale et Paix. Pour elle, sans éléments, il ne faut même pas envisager une quelconque croissance.
“Si toutes les richesses minières, forestières, lacustres, fluviales et même les terres du Congo ne sont pas protégées, pour que les Congolais en jouissent, et si l’homme congolais n’est pas mis en avant, les Congolais ne seront jamais respectés à l’extérieur du pays, et le Congo ne pourra pas se développer. Fort malheureusement, c’est le constat déplorable qui s’observe au Congo”.
Ainsi, elle mise sur cet aspect pour que les congolais retrouvent leur dignité comme peuple.
Au troisième chapitre de son combat, Joëlle Bile veut bâtir une administration forte à travers des réformes de fond en comble en commençant par le respect des textes.
Poursuivant le développement de son offre politique, Joëlle Bile a également touché en quatrième lieu, le secteur de la justice. Ce faisant, elle compte notamment renforcer les capacités des magistrats mais surtout en leur garantissant un meilleur traitement afin de mener à bien leur job face notamment à la lutte contre la corruption, la concussion et l’impunité.
En cinquième lieu, Joëlle Bile compte toucher l’éducation. Elle veut que celle-ci soit d’une bonne qualité pour tous les apprenants. Etant donné que la jeunesse constitue l’avenir du pays.
L’autre aspect de son programme prend en compte l’économie tournée vers l’agriculture
Joëlle Bile veut que la RDC -République démocratique du Congo- se tourne désormais vers l’agriculture, et se départir de l’économie extractive. Puisque le Congo ne profite d’ailleurs même pas beaucoup de ses propres richesses minières.
Pour preuve, Joëlle Bile met à défi quiconque lui brandirait le nom de quelque entreprise minière, locale ou étrangère, qui fait des dépôts de plus de 20 milliards de dollars américains à la BCC -Banque centrale du Congo. La raison pour Joëlle Bile est que le Congo ne bénéficie pas de ses minerais.
Voilà pourquoi, elle propose de tourner vers l’agriculture. “Il est donc temps de nous tourner vers une autre économie, à savoir l’agriculture. L’agriculture aide le pays à devenir souverain et fort. Que l’agriculture soit mécanisée”, a déclaré la candidate de la Société civile.
En conclusion, Joëlle Bile a aussi parlé de la santé et de l’Armée, non sans promettre d’entrer en détail lors de la présentation de son offre politique.
Quelle soit l’issue de la compétition électorale présidentielle, Joëlle Bile, cette femme aux multiples casquettes, dit qu’elle sortira gagnante et ragaillardie, pour avoir atteint le décloisonnement de l’espace politique congolais, l’assainissement politique grâce à des valeurs, le rajeunissement politique et la place retrouvée de la femme dans les postes d’influence, de décisions et d’autorité.
Dans le cadre de la tournée sa campagne, Joëlle va après Kinshasa, mettre le cap vers le Maï Ndombe, sa “base naturelle”, principalement à Inongo, chef-lieu de province, première étape de sa tournée dans le Congo profond. Puis, elle prendra la direction de l’Équateur, avant de rejoindre la partie orientale du Congo, à Bukavu et Goma.
Cédric BEYA