Goma 1er décembre 2023- Le candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, Martin Fayulu Madidi est arrivé 30 novembre 2023 dans la ville de Goma, au Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Le numéro 21 a été accueilli à l’aéroport international de Goma par des militants et sympathisants. Avec sa tendre épouse, Madidi s’est dirigé à la tribune “ONC” où il a tenu un meeting populaire. Porté par le député National Muhindo Kasekwa Jean-Baptiste, Martin Fayulu a critiqué le pouvoir de Tshisekedi devant un pluriel d’habitants venus de tous les coins de la capitale du Nord-Kivu.
“Nous allons rétablir la cohésion nationale ; Félix Tshisekedi a amené le tribalisme. On ne peut pas accepter cela. Nous voulons un Congo uni. Nous souffrons par ce qu’on a mis des dirigeants faibles et les autres dirigeants des pays voisins en profitent. J’ai insisté sur cette question de la situation sécuritaire car c’est la préoccupation majeure de notre population de l’Est”, a-t-il précisé.
Dans son speech, Madidi est allé plus loin en dénonçant le plan machiavélique engagé pour balkaniser la RDC. A l’en croire, Tshisekedi vient concrétiser le projet mis en place par Joseph Kabila.
“Ceux qui veulent diviser la RDC et les congolais n’ont pas de place ici. Kabila a commencé la balkanisation de la RDC, Tshisekedi est venu accélérer le projet”, a-t-il regretté.
En opposition depuis quelques semaines avec le camp Katumbi, Martin Fayulu a, lors de son meeting présenté son projet de société à la population de Goma. Le numéro 21 dit avoir mis en place un programme visant à former plus de 500 000 militaires pour défendre l’intégralité territoriale.
En outre, Fayulu promet la mise en place d’un État de droit, une fois élu président de la République.
“Demain, vous volez l’argent de l’État, votre place c’est en prison en remplaçant Idengo. On aura la réduction du trait de vie de l’État. Le président de la République, ses biens doivent être connus. Ce que l’État lui paye, doit être connu. Son salaire, du premier ministre et les ministres, président du sénat et l’Assemblée nationale, leurs salaires doivent être connus. Vous saurez combien le président touche”, a-t-il soutenu.
Magloire TSONGO