Kinshasa, 05 décembre 2023- Le secrétaire général de l’Ecide, et directeur de campagne du candidat numéro 21 à la présidentielle, Devos Kitoko a délié sa langue au sujet de la candidature unique au sein de l’opposition pour la présidentielle du 20 décembre 2023. Il était reçu à la radio Top Congo, où il a dénoncé plusieurs faits.
Pour Devos Kitoko, “Moïse Katumbi et Matata Ponyo ont monté un coup contre Martin Fayulu”.
Pour lui, à Pretoria, les gens avaient déjà leur plan depuis Kinshasa.
“Ils ont tenu des réunions pour anéantir Martin Fayulu. Au lieu de réfléchir sur comment lutter contre la fraude électorale, on a commencé à parler de la candidature commune… On avait l’impression que ce candidat était déjà là et on cherchait seulement à convaincre les autres à l’accepter”, a déclaré Devos Kitoko.
Au sujet de l’ancien premier ministre Matata Ponyo, le numéro 2 de l’Ecide n’est pas resté sans pitié.
“Matata Ponyo, nous l’avons traîné comme un fardeau. Qui voulait voir Matata a côté de Fayulu ? Nous l’avons lavé et blanchi. N’est-ce pas toi, Franklin Tshiamala, qui me disais que Delly Sesanga venait à la Primature prendre l’argent quand Matata Ponyo était Premier ministre pour vous vendre les secrets de l’Opposition ?”, ajoute-t-il.
Avec le ralliement de certains candidats présidents de la République à Moïse Katumbi, Devos Kitoko révèle : “J’ai vécu comment on corrompt et on débauche”.
Il qualifie de ce fait certains autres candidats dont Delly Sesanga, “des candidats alimentaires pour qui on a payé la caution”.
“La caution et la campagne de Martin Fayulu sont financées par le peuple. Mais l’Ecidé et Lamuka ne sont pas constitués des minables. Martin Fayulu n’est pas un pauvre… Si vous prenez ses biens mobiliers et immobiliers, il a beaucoup plus d’argent que Barack Obama lors de son premier mandat”, a-t-il précisé.
Et d’ajouter : “Martin Fayulu n’a pas eu la présidence parce que nous avons refusé de négocier avec Kabila. Martin Fayulu est un homme des valeurs, intègre”.
Pour lui, à Pretoria, il y a eu machination : “Ils ont boutiqué leur affaire et j’ai refusé de signer ce torchon qu’ils m’ont présenté”.
Poursuivant, le directeur de campagne de Martin Fayulu n’exclut pas la possibilité d’une candidature commune, mais à condition.
“Mais, il faut des critères à confronter à ceux des autres. Et si on se rend compte qu’en dehors de Martin Fayulu, quelqu’un d’autre les remplit, on peut se retirer en sa faveur”, a-t-il dit.
La Rédaction