Kinshasa, 11 décembre 2023 – Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a, lors d’une conférence de presse, lundi 10 décembre, avec les journalistes de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, soutenu que mettre fin à la guerre du M23 reste la plus grande priorité du Chef de l’État.
Seulement, il a indiqué que si cette guerre persiste jusqu’à ce jour, la cause, selon lui, serait notamment la trahison de certains éléments dans le rang des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC).
“Les difficultés que nous rencontrons sur le terrain sont que nous avons des traîtres qui viennent du processus de brassage et de mixage par le passé. Devons-nous pérenniser cette erreur ? Il est hors de question”, a déclaré Patrick Muyaya.
Ce faisant, partant de la résolution du Parlement de ne plus procéder avec cette approche, mais aussi la ténacité du Chef de l’Etat de bouter hors du territoire le M23, le porte-parole du gouvernement a soutenu qu’aucune négociation ne sera possible avec cette force terroriste.
“Négocier veut dire concession. On ne peut faire la moindre concession avec les terroristes”, a-t-il réitéré.
Par ailleurs, le ministre de la communication et médias a invité la population de cette région à accorder un second mandat à Félix Tshisekedi numéro 20 à la présidentielle. A l’en croire, “tout est mis en œuvre, il est sur tous les fronts pour retrouver la paix en RDC”.
Tout récemment dans le cadre de sa campagne électorale à Goma, Félix Tshisekedi a lui-même rassuré qu’il “ne reste plus grand-chose sur notre parcours pour vaincre définitivement notre adversaire. Faites-moi confiance et je vais vous donner la libération totale”.
En dépit de ses assurances, les champs de bataille, des rebelles du M23 ont ouvert un front de combat sur l’axe de Mushaki, à Masisi où ils s’affrontent avec les groupes d’autodéfense Wazalendo.
Cédric BEYA