Bunia, le 15 décembre 2033- La situation alimentaire est très déplorable actuellement à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo à l’Est de la République démocratique du congo.
Les conflits intercommunautaires qui sévissent à ces jours à Lubunga, une commune de cette grande agglomération du pays s’ajoutent sur les multiples autres problématiques qui font croupir la population sous plusieurs difficultés, dont le délabrement des infrastructures routières reliant la ville Kisangani et ses environs à d’autres villes telles que Bunia en province de l’Ituri et Beni au Nord-kivu.
S’il y a quelques mois un gobelet de haricots vert coûtait mille cinq cents (1.500) franc congolais, il s’achète désormais à quatre mille cinq cents franc ( 4.500) franc, soit le triple du prix imposé par les problèmes vitaux, alors qu’en 2018 cette même meurette coûtait moins de mille(1.000) francs congolais .
Dans le souci de voir les choses se normaliser afin de faciliter l’approvisionnement à la population boyomaise, qui ne sait à quel saint se vouer, la société civile locale se dit inquiète de cette situation.
Elle appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités pour alléger la tâche aux gouvernés qui ne cessent de décrier du jour au lendemain les problèmes des routes, le taux instable sur le marché de change et l’insécurité dans la partie Est du pays, choses qui bloquent la libre circulation et freinent le développement des provinces.
Cette situation de hausse de prix des produits premières nécessités et autres sur le marchés s’obseve aussi dans d’autres villes notamment, à Bunia chef-lieu de la province de l’ituri et ses environs où plusieurs routes sont dans un état très délabré et cela sans exclure les menaces infligées par les groupes armés locaux et étrangers actifs dans presque tous les territoires.
Denis MUNGURIEK AN