Kinshasa, 05 janvier 2024 : L’insécurité caractérisée par la tuerie des civils par des combattants ADF, n’a pas encore dit son dernier mot dans la région de Beni, au Nord-Kivu. Cela, malgré des efforts fournis par les forces armées congolaises appuyées par les forces ougandaises dans les opérations conjointes FARDC-UPDF, en cours depuis plusieurs mois dans la région.
L’élément qui prouve cet état des choses est la tuerie en 2023 de plus de 300 personnes par des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), dans le secteur Ruwenzori, en territoire de Beni. Outre des morts, la nouvelle société civile congolaise dans cette partie qui fait le décompte parle de plusieurs maisons et véhicules incendiés, au côté de plusieurs autres civils portés disparus. Ces événements ont été déplorés lors des différentes attaques dans nombreuses agglomérations du secteur Ruwenzori, durant l’année 2023 déjà écoulée.
Toutefois, Méleki Mulala, coordonnateur de cette structure dans cette partie du territoire de Beni, n’a pas manqué de salué les efforts des armée congolaises FARDC aujourd’hui appuyées par les forces ougandaises (UPDF) qui combattent jour et nuit des ADF. Selon lui, sans les efforts de ces deux armées, ce bilan serait plus lourd.
Ce dernier temps, depuis le dernier trimestre de l’année 2023 et le début de l’année 2024, il s’observe une petite accalmie dans plusieurs agglomérations du secteur Ruwenzori. L’acteur de la société civile espère que la situation s’améliorera d’avantage. Pour y arriver, il invite la population à collaborer avec les forces de sécurité par des dénonciations des cas suspects.
Roger KAKULIRAHI